Est-ce que je dis la vérité lorsque je dis que je mens : paradoxe du menteur

Disons-nous la vérité lorsque nous disons que nous mentons ? Le paradoxe du menteur fait partie des paradoxes sur la vérité en logique. S’atteler à réfléchir sur des paradoxes va vous permettre d’exercer votre pensée et ainsi de gagner en autonomie ! Voyons plus en détails ce que cela signifie !

pinocchio-je-mens-ou-je-dis-la-verite

Pour voir l’article sous format vidéo

Le paradoxe du menteur :

Quelques éléments de définitions :

Une contradiction prend la forme de « A et non A ». Selon le principe de non contradiction il ne peut y avoir A et non A en même temps. 

Par exemple il ne peut y avoir : « le chat est vivant et le chat est mort ». Car à moins d’être le chat de Schrödinger, le chat ne peut être à la fois dans un état vivant et dans un état mort. 

Un énoncé est ainsi dit « contradictoire » lorsqu’il contient A et non A.

Un énoncé est dit « paradoxal » s’il semble vrai mais qu’on peut faire une conclusion contradictoire alors même que son raisonnement est logiquement recevable

En quoi consiste le paradoxe du menteur : 

L’énoncé est vrai si et seulement si ce qu’on y dit est faux. 

Exemple :

Si Jean nous dit « Je suis en train de mentir. », ce qu’il dit est-il vrai ou est-il faux ? Si ce qu’il dit est vrai, alors ce qu’il dit est faux. Et si ce qu’il dit est faux, alors il sera faux de dire que cette phrase est fausse, puisqu’il dit vrai. 

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  Autonomie de la pensée et exhortation à la philosophie

Que cela signifie-t-il ? 

Que tout ce que dit Jean est vrai si et seulement si ce qu’il dit est faux. Voilà le paradoxe est créé

Autre exemple sur le même thème que le paradoxe du menteur :

« La phrase soulignée est fausse. »

En ce sens, on pourrait dire que l’énoncé « La phrase soulignée est fausse » est vrai, si et seulement si la phrase soulignée est fausse. Or « La phrase soulignée est fausse » est soulignée. Donc la phrase soulignée est vraie si et seulement si la phrase soulignée est fausse. Nous tombons une fois de plus sur un énoncé contradictoire et paradoxal !

Une solution ? 

Une tentative de porte de sortie consisterait à dire que l’énoncé paradoxal n’est ni vrai, ni faux. Cela semble néanmoins ne relever que de la conciliation. A moins de prendre le problème sous le prisme de la physique quantique. L’exemple des fentes de Young permettrait de consolider cette solution. 

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager et à nous laisser un commentaire !

Vous voulez savoir si le chat est mort ou vivant ? Lisez le paradoxe sur Le chat de Schrödinger

N’hésitez pas non plus à aller lire nos articles sur les arguments fallacieux dont le premier est : Arguments fallacieux : pourquoi faut-il connaitre comment ils fonctionnent.

Si vous voulez lire les articles que j’ai réalisé pour d’autres plateformes cliquez ici et allez tout en bas de la page.

Vous souhaitez avoir avec moi : des cours ou des consultations philosophiques cliquez ici

Pour me soutenir via Patreon cliquez ici vous aurez du contenu EXCLUSIF, notamment certains de mes ouvrages gratuitement en version Ebook !

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :  La mort de Zarathoustra - Partie 1 - Fiction Philosophique

Pour me soutenir via Tipeee cliquez ici 

Si vous souhaitez acheter mon petit guide de rhétorique : Combattre la fausseté dans les discours, cliquez ici. J’ai eu à cœur de le mettre le moins cher possible afin qu’il profite à tous. Vous pouvez aussi l’obtenir au format papier en cliquant ici !

Pour me joindre ou vous abonner à ma Newsletter, remplissez ce court formulaire

    Si vous appréciez mon travail, vous pouvez me soutenir via Patreon : https://www.patreon.com/Lechalonphilo et en partageant nos articles !